Une question qui revient souvent dans les conversations sur la planification financière : « À quels régimes enregistrés doit-on cotiser en priorité? » En supposant que vous n’ayez pas suffisamment de liquidités supplémentaires chaque année pour maximiser tous vos régimes enregistrés, voici quelques éléments à prendre en considération lorsque vous établissez la priorité de vos cotisations.
Mon conseil général est de commencer par l’argent « gratuit ». Si vous ou un membre de votre famille êtes handicapé, cotisez d’abord à un régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI), qui peut vous procurer jusqu’à 90 000 $ en subventions et en bons.
Si vous avez des enfants ou des petits-enfants, j’accorderais la priorité au régime enregistré d’épargne-études (REEE) en cotisant au moins 2 500 $ par enfant et par année, afin d’obtenir la contrepartie du gouvernement correspondant à 20 % des cotisations. Cette subvention peut totaliser jusqu’à 7 200 $ par enfant.
Ensuite, si vous achetez une première propriété, cotisez jusqu’à 8 000 $ à un compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP), puisqu’il y a une déduction d’impôt sur les cotisations, et les retraits sont effectués en franchise d’impôt. Il n’y a pas d’inconvénient si vous n’achetez pas de propriété; vous pouvez transférer les fonds dans un régime enregistré d’épargne-retraite (REER) sans utiliser vos droits de cotisation au REER.
En cas de fonds excédentaires, tenez compte de vos objectifs d’épargne à court, à moyen et à long terme. Par exemple, si votre objectif est d’épargner pour des rénovations domiciliaires dans quelques années, le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) pourrait être l’option la plus judicieuse, car vous pouvez retirer de l’argent en tout temps sans pénalité et reverser les fonds retirés l’année suivante.
D’un autre côté, si votre objectif est d’épargner pour la retraite à long terme, le choix entre un REER et un CELI dépend de votre tranche d’imposition actuelle par rapport à votre taux d’imposition prévu à la retraite. Si vous êtes dans une tranche d’imposition plus élevée par rapport à celle dans laquelle vous prévoyez être à la retraite, cotisez d’abord à un REER plutôt qu’à un CELI. Si vous êtes dans une tranche d’imposition relativement faible à l’heure actuelle, le CELI constitue probablement la meilleure option.