Bernard Fox

Bernard Fox

Né à Cobourg, en Ontario, en 1921, Bernard Fox est entré à la Banque Canadienne de Commerce en 1939. Peu de temps après, il s'enrôle dans l'armée et gravit rapidement les échelons de la brigade The Stormont, Dundas and Glengarry Highlanders. En septembre 1942, après un court séjour à titre d'instructeur à Brantford et au Camp Borden, M. Fox est envoyé outre-mer et prend part au Jour J, le 6 juin 1944. Suite à la victoire des Alliés en Europe, il sert dans la Force d'occupation en Allemagne, jusqu'en mai 1946. Il est libéré du service actif à l'été 1946 et revient à la Banque Canadienne de Commerce, au centre bancaire Yonge et Gould, à Toronto.

Le gouvernement de la Belgique a décerné le titre de Chevalier de l'Ordre de la Couronne et la Croix de Guerre à Bernard Gerald Fox

Le gouvernement de la Belgique a décerné le titre de Chevalier de l'Ordre de la Couronne et la Croix de Guerre à Bernard Gerald Fox

Le gouvernement belge a décerné au Major Fox le titre de Chevalier de l'Ordre de la Couronne avec palme et la Croix de Guerre avec palme, en reconnaissance de ses loyaux services aux Alliés, qui ont libérés la Belgique.

Extrait de la citation officielle sur Bernard Fox, Canada Gazette, le 31 août 1946 :

« Le 15 octobre 1944, à Hoofdplaat, malgré les tirs intensifs d'artillerie, de mortiers et d'armes légères qui freinaient la progression des compagnies, le Major Bernard Gerald Fox, alors commandant du peloton antichar de la brigade The Stormont, Dundas and Glengarry Highlanders, s'est approché de cinquante verges des bunkers ennemis et a tiré avec tant de succès, et sans égard pour sa propre sécurité, que les centres de résistance furent battus et que le bataillon fut en mesure de prendre part à l'opération vitale qui se déroulait sur les berges de l'Escaut. La compagnie de première ligne The Stormont, Dundas and Glengarry Highlanders avait atteint les carrefours de la ville de Hoofdplaat avec seulement quelques pertes, et la deuxième compagnie avançait sur le flanc gauche, malgré une opposition musclée. La troisième compagnie, qui avançait vers la mer pour protéger le flanc droit, rencontra une lourde opposition et fut mise en échec, incapable d'atteindre son objectif. La compagnie de réserve, sous le commandement du Major Fox et équipée de canons antichar, a reçu l'ordre de reprendre l'objectif de la compagnie défaite. Cette compagnie étant elle-même incapable d'avancer, le Major Fox se plaça avec son arme en position de première ligne, ce qui permit aux troupes d'atteindre l'abri d'où l'ennemi freinait leur avance. Le Major Fox a personnellement déterminé l'emplacement du canon antichar de manière si judicieuse dans les conditions les plus désespérées que dix coups suffirent pour détruire le bastion de béton qui abritait les forces ennemies. Tout au long de l'engagement, le Major Fox a inspiré à ce point ses hommes et l'infanterie de première ligne que l'opération, qui risquait d'échouer, a connu un heureux dénouement.

Le courage, le leadership et l'initiative dont a fait preuve le Major Fox, et ce, de manière si exceptionnelle, ont garanti le succès de l'opération, qui a mené à la libération de la Belgique. »