Près de 2 300 hommes et femmes à l'emploi de la Banque Canadienne de Commerce et de la Banque Impériale du Canada ont pris part à la Deuxième Guerre mondiale, dont 186 qui n'en sont pas revenus.

Les banques ont voulu aider les employés qui ont servi sous les drapeaux en modifiant leurs politiques administratives. Les hommes et les femmes qui s'enrôlaient avaient droit à un congé autorisé indéfini avec rétribution et ils maintenaient leur participation aux régimes de pension.

Les employés des banques et leurs familles au foyer ont aussi contribué à l'effort de guerre. Les Dames auxiliaires de la Banque Impériale du Canada et les femmes appartenant à la guilde de soutien en temps de guerre de la Banque Canadienne de Commerce ont fait parvenir divers effets difficiles à trouver, comme des cigarettes, des chaussettes et des pansements aux hommes sur le front en Europe. Les soldats attendaient avec impatience les colis en provenance des banques.

Les employés qui sont demeurés au foyer ont dû relever d'autres défis. Compte tenu du manque de matériel de bureau, ils ont dû apprendre à se contenter de peu. Ils ont également dû apprendre à gérer le matériel propre à des temps de guerre, comme les coupons de rationnement alimentaire dont les banques ont assuré la gestion à compter de mars 1943. En moyenne, la Banque Canadienne de Commerce à elle seule a traité 20 millions de coupons par mois. Il s'agissait d'un travail fastidieux, mais essentiel en temps de guerre.

De même qu'après la Première Guerre mondiale, la Banque Canadienne de Commerce a publié un livre après la Seconde Guerre mondiale, en vue de commémorer le souvenir de ses employés qui y avaient participé. « The War Service Records, 1939 - 1945 » (Archives des services de guerre : 1939 - 1945) a été publié en 1947. Ce livre contenait des profils d'employés et des anecdotes sur la vie à la banque pendant les années de guerre.