Pourquoi l’économie canadienne est-elle résiliente malgré la hausse des taux d’intérêt?

L’économie canadienne est demeurée résiliente pendant que la Banque du Canada relevait les taux d’intérêt pour contrôler l’inflation, selon Luc de la Durantaye, chef des placements, Gestion d’actifs CIBC, dans un récent balado Une nouvelle fenêtre s’affichera..

« Une étude de la Réserve fédérale américaine publiée récemment a identifié ce facteur et nous dit que l’excès d’épargne a déjà été, pour la majeure partie, dépensé, dit M. de la Durantaye. Pour la deuxième moitié de l’année, on devrait voir un certain ralentissement de la consommation. C’est un élément qui avait gardé l’économie plus forte que prévu. » Pour obtenir plus de précisions, consultez Inflation: Progress and the Path Ahead En anglais seulement. Une nouvelle fenêtre s’affichera. (en anglais seulement).

Les banques commencent aussi à relever les taux de leurs prêts pour suivre le taux directeur. Cette hausse, combinée à d’autres hausses de taux d’intérêt, pourrait entraîner un ralentissement économique au deuxième semestre de 2023.

Bien que les taux d’intérêt élevés augmentent souvent le coût de la vie, ils peuvent aussi être avantageux pour les investisseurs. Des taux supérieurs peuvent contribuer à réduire l’inflation, à augmenter les rendements réels des placements et à accroître le pouvoir d’achat. Ils font aussi progresser le rendement des titres à revenu fixe. « Vous pourriez positionner le portefeuille d’obligations sur une durée relativement courte, ce qui vous permettrait de prendre avantage de la hausse des taux d’intérêt qui se poursuit récemment, affirme M. de la Durantaye. Il ne faut pas oublier qu’avec les taux d’intérêt aux niveaux actuels, vous êtes compensés beaucoup mieux, vous avez des rendements plus intéressants qu’il y a un an ou deux. »

Bien que la perspective d’une hausse des taux d’intérêt crée des aubaines pour les obligations à faible duration, la situation pourrait être plus délicate pour les actions lors d’un ralentissement de l’économie. En période de hausse des taux d’intérêt, les actions peuvent perdre de la vigueur et par conséquent, les occasions de croissance sont plus difficiles à trouver. « Les obligations à faible durée offrent aussi des options pour profiter d’un marché boursier qui dérape, ce qui procurerait de meilleurs points d’entrée », explique M. de la Durantaye.

Les investisseurs ne devraient pas abandonner le marché boursier en période de hausse des taux d’intérêt. Une approche plus défensive à l’égard des actions pourrait offrir des résultats fructueux.

« Vous voulez être exposé à des secteurs défensifs qui procurent de bons dividendes pour retrouver un flux de trésorerie , a-t-il souligné. Votre portefeuille sera ainsi plus stable. ».

Bien qu’il existe des occasions de croissance précises sur les marchés boursiers, les investisseurs pourraient vouloir miser sur le long terme plutôt que de se précipiter sur les marchés pour ensuite s’en retirer en période de volatilité ou d’incertitude à court terme.

La souplesse du portefeuille est également essentielle en période de volatilité économique. En ajoutant des obligations à court terme dans votre portefeuille, vous pourriez avoir la souplesse nécessaire pour puiser dans des placements en actions lorsque vous le souhaitez et que ce choix correspond à vos objectifs de placement et à votre tolérance au risque.

Pour une discussion approfondie avec Luc de la Durantaye de Gestion d’actifs CIBC, lancez le balado Une nouvelle fenêtre s’affichera..

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