Faire fructifier le patrimoine familial grâce aux régimes enregistrés

Pour la plupart des contribuables à revenu élevé, le meilleur moyen d’épargner en vue de la retraite consiste à maximiser les cotisations à un REER. Les REER sont souvent avantageux pour les propriétaires d’entreprise et les membres de leur famille qui travaillent dans leur entreprise.

Les impôts sont reportés sur le revenu de placement et sur la croissance tant que les fonds sont conservés dans le régime, et vous payez de l’impôt seulement au moment où les fonds sont retirés. Les REER de conjoint ou de conjoint de fait sont également utiles dans certaines circonstances.

Lors du transfert des actifs d’un REER à un FERR (à vos 71 ans), gardez à l’esprit que vous pouvez utiliser l’âge du conjoint ou du conjoint de fait le plus jeune comme base de calcul du montant minimal des retraits annuels d’un FERR. De plus, pour profiter du report d’impôt le plus longtemps possible, vous pouvez demander que le retrait annuel minimal vous soit versé en décembre.

Les résidents canadiens commencent à accumuler des droits de cotisation à compter de leurs 18 ans, et les droits inutilisés sont reportés indéfiniment aux années ultérieures. Ces règles créent une excellente occasion de transfert de patrimoine intergénérationnel en franchise d’impôt, en donnant aux membres de la famille n’ayant pas les moyens de cotiser eux-mêmes à leur CELI des fonds à cette fin.

Les cotisations à un CELI ne sont peut-être pas déductibles d’impôt, mais aucun impôt n’est payable sur le revenu de placement ni sur la croissance ni sur les retraits, dans la mesure où les règles relatives au CELI sont respectées. Le CELI représente aussi un bon choix financier pour les propriétaires d’entreprise.

Un REEE vous permet d’épargner pour les études postsecondaires futures de vos enfants ou petits-enfants. La Subvention canadienne pour l’épargne-études, qui est versée par le gouvernement du Canada, peut aussi être versée dans un REEE.

L’impôt est reporté sur le revenu de placement gagné ou la croissance générée dans un REEE. Lorsque les gains, la croissance et les subventions de REEE sont versés pour des études postsecondaires, ils sont inclus dans le revenu du bénéficiaire, qui ne paiera probablement que peu ou pas d’impôt.

Le REEI vise à favoriser l’épargne à long terme pour les personnes handicapées. Le revenu de placement et la croissance sont libres d’impôt tant qu’ils demeurent dans le régime. La Subvention canadienne pour l’épargne-invalidité et le Bon canadien pour l’épargne-invalidité peuvent aussi être versés dans le régime par le gouvernement du Canada.

Lorsque des paiements d’aide à l’invalidité sont versés au bénéficiaire, les cotisations initiales ne sont pas imposées, mais les revenus de placement, la croissance et les subventions gouvernementales s’ajoutent au revenu du bénéficiaire.

Le CELIAPP permet aux acheteurs potentiels d’une première propriété d’économiser jusqu’à 40 000 $ à l’abri de l’impôt pour l’achat d’une première habitation au Canada. Comme dans le cas d’un REER, les cotisations à un CELIAPP seront déductibles d’impôt et les retraits effectués pour l’achat d’une première maison, y compris les retraits de tout revenu de placement ou de toute croissance générés dans le compte, ne seront pas imposables, tout comme c’est le cas avec un CELI.

Si vous avez des enfants ou des petits-enfants qui ne sont pas encore propriétaires, envisagez de faire des dons à chacun d’eux pour financer leur propre CELIAPP.

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